Comme toutes les voitures montées au Portugal, 20% des matériaux devaient être de production nationale. Normalement c'étaient les vitres, les pneus, les intérieurs et dans les modèles "bas de gamme" Citroen, alternateur, démarreur, régulateur, capote (Dyane, Méhari, 2CV), batterie, klaxon.
Pour les intérieurs, on utilisait manifestement à l'époque des sources diverses, Ricardo n'a jamais vu deux DS de Mangualde identiques, ce qui est probablement dû à la petite taille de l'usine et à ses méthodes très manuelles.
Ici, à titre d'illustration, une video stupéfiantes sur les méthodes de la fabrication à Mangualde des dernières 2cv (fin des années 80)...
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Toujours d'après Ricardo, on voit dans les concentrations au portugal des modèles ayant gardé leurs intérieurs d'origine en plastique (ID, DSuper ou DSuper5)
Mais par contre les tissus ont mal supporté le climat ensoleillé local. La DS20 présentée ici est exceptionnelle car c'est bien son intérieur d'origine. |
| Et la surprise du chef: elle n'a pas le frein champignon! Les DS Pallas portugaises étaient donc des ID Pallassisées? Mais bon sang, quelle était donc la définition d'une ID dans ces années là, dans l'esprit de la maison Citroën !!? Il faudra que j'y revienne! |
Et même le numéro de châssis de cete DS 20 Pallas indique... DS série FD!! Une DSuper en langage français!! En fait au Portugal on n'a pas assemblé pour les dernières séries des DS semi-automatiques, les DS20 avaient, au contraire des modèles français, toutes la boite mécanique 5 rapports et le champignon avait disparu. Mais pourquoi, ça, on ne le sait pas?!
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| Pour finir, je relève qu'outre les sièges, les moquettes etc, le tapis de sol est lui aussi différent. |
à noter que cette curieuse découpe (cuir tabac seulement en haut de la portière et sur l'arrière des sièges) est un grand classique de Mangualde, dont voici un autre exemple |
